JC SATAN (Garage Rock)
Meilleure affaire jamais conclue entre les villes de Bordeaux et Turin depuis le transfert de Zinédine Zidane, J.C. Satàn est d’abord l’association à la fin des années 2000 d’Arthur et Paula : le premier construit des cathédrales de bruit tout en ruptures vertigineuses, la seconde écrit des poèmes liturgiques qui résonneront dans la nef les jours de messe noire. Toutefois, le nom de J.C. Satàn ne se réduit pas à ces deux seules figures, et c’est bien un quintet, comme autant d’appendices d’un poing rageur projeté à toute vitesse dans la face des tièdes, qui assomme les foules et les tient dans sa paume lorsqu’ils écument les salles de concert, maîtrisant l’art de transformer un album en machine à pulvériser les crânes, par la grâce d’un jeu de scène qui confine à la performance, et l’hystérie d’un public qui ne les lâche plus.
CLAVICULE (Post Garage)
Se définissant comme un groupe de post-garage, Clavicule incarne une musique aux sonorités substantielles, explorant avec brio des influences très variées. Reconnu·es pour leurs concerts intenses, les rennais·es de Clavicule se sont imposé·es comme une référence dans la très fourmillante scène rock française. Le groupe continue d'évoluer avec son temps en annonçant un nouveau line-up ainsi qu'un nouvel album pour 2024
iTi (Electro Noise Psyché )
De l’i?le de France a? l’i?le de Beaute?, iTi combine ses compétences poly-instrumentiste et geek pour délivrer une musique électronique inspirée du rock des années 1960 : long trip psychédélique a? travers des paysages sonores ou? s’entremêlent basses distordues, rythmiques tribales, guitares mystiques et nappes e?the?re?es.
Ou? rien ne se perd, tout se transforme.
Son vaisseau, c’est l’instrument numérique qu’elle développe pour s’affranchir autant que possible des contraintes de la machine, lui permettant ainsi d’improviser et de cre?er un nouveau voyage a? chaque fois.
MY OWN PRIVATE ALASKA (Screamo/Post Hadcore)
Fort de son succès aux éditions 2022 du HellFest, du Motocultor Festival, et de l'ArcTangent (UK), MY OWN PRIVATE ALASKA revient avec un deuxième album intitulé « All The Lights On ».
Plusieurs années après l'incroyable expérience « Amen » produit par Ross Robinson (USA), les français sont poussés par une dynamique nouvelle, positive et créatrice. Le trio est maintenant un quatuor avec l'ajout d'une claviériste au synthé-bass ainsi que d'un nouveau batteur.
Le résultat artistique est à la hauteur des attentes suscitées par le parcours atypique de cette formation qui casse les codes depuis sa création (musicien.ne.s assis, un piano, une voix, une batterie, pas de guitares, dresscode blanc...).
Viscéralement ancrée dans la culture des musiques extrêmes, au travers d’une interprétation toujours sincère et entière, la musique de MOPA se révèle aujourd'hui plus que jamais ouverte et moderne, dans cet équilibre entre organique et électronique, entre des mélodies sensibles et une puissance décuplée, entre l’introspection et le don de soi.
CLAMEURS (World Music)
CLAMEURS, c’est la rencontre entre Sarah Procissi (oud) et Jean-Christophe Bournine (contrebasse à 5 cordes) et l’intuition qu’il y aurait un dialogue intéressant entre leurs cordes, augmentées de pédales d’effets et de textures électroniques. CLAMEURS s’est révélé dans un jaillissement d’idées brutes faites de riffs lourds, d’influences éclectiques, de contrastes forts, de rythmes complexes. Il.elle explorent la fluidité des genres, en ouvrant des brèches saturées dans le son chaud des instruments acoustiques, en osant des entrelacs d’influences entre John Zorn, les musiques orientales, Tigran Hamasyan, et le rock.
Pour CLAMEURS il y a une urgence « à parler haut, à parler fort », à « rester connecté au vivant », à reprendre possession d'une certaine puissance créatrice, politique aussi, en développant un langage contemporain, poétique, vif et onirique.